Connections :

Mobilité Douce Urbaine

SCOBYs alimentaires, Fermentation et Nutrition

Environnement:

Mountain
Wilderness


Greenpeace

Pro Velo
Lausanne


Population
Matters


MelUsineFilms



Accès:

Rives
Publiques


Rives
du
Lac.




Divers :

N. P. Q.
Météo suisse Info neige et avalanches : SLF.ch Chasse et Randonnée Cartes en ligne pour la randonnée pédestre Leins externes montagne et randonnées Randonnée pédestre en train, HORAIRES CFF
Webcams : météo instantannée et hauteur du brouillard! Blog administratif de randonnée pédestre Interférences entre armée et randonnée Randonnée Questions Fréquentes Photos particulières Contact, informations randonnées, E-Mails
Randonnées Pédestres / Raquettes - et  Forum Rando! 2ème génération du site, randonnées en Suisse et environs avec forum amélioré, c'est par ici! - Fr De
Chiens de protection des troupeaux
Le sujet peut paraître iconoclaste sous cette catégorie risques et inconvénients, mais il faut bien reconnaître que pour le randonneur la rencontre avec un chiens de protection n'est pas toujours anodine, il importe donc d'être informé pour réagir de la meilleure manière possible, voilà donc quelques informations fournies par les professionnels du domaine. Autrement, des informations complètes compilées par des randonneurs pour des randonneurs sur ce sujet ne sont pas légion sur Internet, nous allons donc nous efforcer de combler cette lacune!

(1) Vous n'avez pas envie de rencontrer des chiens de protection des troupeaux sur votre itinéraire, quelles sont les solutions (notons que ce cas de figure peut concerner des personnes emmenant des groupes et ayant un participant refusant de poursuivre l'itinéraire à la vue d'un panneau chien de protection) :
  • Savoir où ils se trouvent pour éviter ou contourner la zone de manière suffisamment large. Et bien pour le moment, il n'y a pas à notre connaissance une carte Internet des régions protégées par des chiens, mais on peut se faire une idée des besoins en matière de protection en analysant la carte des régions touchées par des attaques de grands prédateurs
  • il est probable que l'information concernant les régions protégées devienne de plus en plus facilement accessible, et nous ferons de notre mieux pour mettre cette page à jour.
  • Certaines régions sont exemptes de moutons, donc de chiens de protection pour des raisons très pragmatiques, par exemple :
    • par manque d'herbe ou de conditions suffisamment hospitalières, particulièrement dans les forêt et en haute altitude.
    • à cause de la neige (manque d'herbes, froid etc.), ou de la proximité temporelle de celle-ci, c'est à dire que si la neige arrive brusquement en montagne alors que des moutons sont encore dans la zone concernée, il peut être difficile de les évacuer, il est donc nécessaire pour les éleveurs de prendre une marge suffisante pour éviter ce risque, il y a donc une période printanière et automnale exempte de neige et de moutons! Le seul inconvénient, c'est que les limites ne sont pas définies avec précisions et sont naturellement assez courtes.
  • Attention, c'est pas parce que vous voyez un panneau chien de protection, qu'il y a forcement des chiens de protections! Les panneaux peuvent hiverner sur place! Donc la zone intermédiaire sans neige, fin automne début printemps force le randonneur à interpréter l'indication de manière probabilistique.

(2) Toutes les zones ne présentent pas le même niveau de stress possible pour le randonneur, en fait un certain adoucissement du comportement des chiens est présent quand :

  • il y a beaucoup de randonneurs, le chien s'habitue au passage.
  • les limites territoriales sont clairement fixées, barrière et ou chemin bien marqué.
  • et bien sûr aussi en fonction de la personnalité des chiens et des gens qui s'en occupent, mais là il faut tester sur place ou avoir quelqu'un qui l'a fait récemment.

(3) Les risques plus directs :

  • les risques de morsures sont assez faibles si l'on adopte un comportement approprié, voir les liens en début de page
  • par contre si l'itinéraire fixé passe au travers du troupeau sur un chemin qui est presque invisible, sans véritable possibilité de contourner (côtés abruptes) poursuivre sa route deviens très compliqué, car :
    • un chemin mal marqué implique peu de passage, les chiens de protections ne sont donc pas habitué au passage, ils se mettront donc naturellement entre vous et leurs moutons.
    • si vous forcez, votre comportement sera interprété comme une menace pour les moutons avec une escalade réactive de la part des chiens (pas bon du tout!). Remarquons ici, que si comme c'est arrivé à des connaissances, vous avez pu passer sans encombre à la montée car le troupeau était ailleurs, mais manque de chance, le troupeau est venu se coincer entre vous et votre véhicule privé, et la géographie du terrain exclu un détour raisonnable, vous êtes maintenant tiraillé par un choix difficile :
      • forcer le passage en risquant une grosse frayeur, ou peut-être pire!
      • faire un énorme détour, en passant par une autre vallée, ou vous allez peut-être retrouver d'autres chiens de protection, ou choisir une direction à plus ou moins 180 degrés et récupérer votre véhicule privé quand vous aurez plus de temps (suivant vos horaire ça peut se jouer en semaines, encore des points pour les transports publics qui éliminent ce genre de problèmes! Exempté de la nécessité de revenir au même endroit. Notons encore que si des chiens vous ont fait très peur une fois et que vous devez repasser par là la même journée, les chiens risquent de "s'amuser" un petit peu à vos dépend, la peur se sent et ils ont de très bons détecteurs).

(4) Prenons un peu de recul :
Il semblerai que notre société subisse tout en étant passablement à la cause de ces problèmes, une escalade du stress sur beaucoup de niveaux, et que cela se ressente aussi dans le domaine des randonnées en montagne, même la météo devient plus capricieuse et menace désormais par l'intermédiaire de phénomènes de plus en plus extrêmes Crise Climatique , Climate Crisis.net , mais ne nous égarons pas et revenons à nos moutons! Un adoucissement humain vis à vis des grands prédateurs est politiquement effectif depuis de nombreuses années Concept Loup, officiellement on souhaite ardemment leurs retour, et passablement d'espoir sont en jeu : la bio diversité reprend-elle ses droits? un équilibre naturel perdu a peut-être un espoir d'être retrouvé? Probablement, si cela implique en parallèle une sensibilisation importante de la population pour les questions environnementales.

Notons au passage que la recherche de traces de loup ou avec beaucoup de "chance" d'une présence directe de loup peut probablement être facilitée par les transports publics, explications :

  • grâce à leurs horaires réguliers et à leur neutralité odorante (appréciation personnelle), les trains sont en général très bien supporté par la faune environnante locale, qui s'habitue et ne se soucie plus trop de leurs passages.
  • ils permettent souvent de débarquer en pleine forêt dans une petite gare complètement isolée des moyens de transports routiers, et donc d'augmenter les chances de faire des observations animalières intéressantes.
  • dans le même ordre d'idée, il a été observé au Canada que les ours se tiennent à plus grande distance des routes que les herbivores, de la à penser que les loups font pareil, le raccourci est tentant.


(5) Conservation des chemins :
Recentrons nous sur notre sujet principal : plus de loup = plus de chien de protection, donc plus de prise de tête pour les randonneurs, que ce passe t-il si une zone est particulièrement difficile à traverser à cause des chiens de protections ? Plus concrètement dans un cas de figure où le chemin est relativement mal marqué, pour diverses raisons, et bien il est fort probable que la zone en question soit de moins en moins fréquentée par les randonneurs, donc les chemins de moins en moins bien marqués et les chiens de moins en moins habitués aux randonneurs, et au final une déclaration d'abandon de chemin pour cause de désintérêt des randonneurs! Cherchez l'erreur! Les cas de ce genre devraient (avis personnel) bénéficier d'un marquage supplémentaire (panneaux, marques, barrières) aux endroits difficiles, de manière à ce que leurs fréquentation pédestre reste possible et agréable.

(6) Généralités :
Randonnées pédestre et élevage des moutons doivent pouvoir se côtoyer harmonieusement, à priori dans une société humaine où les gens sont en général suralimentés, le randonneur ne représente absolument aucun danger pour les moutons, mais les chiens n'ont pas l'air de le savoir, pour preuve l'anecdote suivante : j'approche seul d'un enclos où se trouve un patou et ses moutons en suivant une route bétonnée de 4 mètres de large (route sur laquelle passe 3 ou 4 voitures par minutes), je prends soin largement avant d'être détecté par le patou de me trouver du côté de la route le plus éloigné de l'enclos (barrière tout à fait visible de 90 cm de haut, la route ayant 4 mètres de large, la distance minimum au point de tangence est de 4 mètres), à 15 mètres de l'enclos le patou me voit, rassemble ses moutons au pas de course du côté opposé de l'enclos pour qu'il y aie le maximum de distance entre eux et le terrible prédateur que je représente, et arrivé à 10 mètres j'ai droit à un concerto d'aboiement (il aboye pas les voitures, pourtant c'est plus gros, et plus dangereux) pour les 40 prochains mètres! Bon personnellement pas trop de problèmes avec ça, le chien respecte l'enclos, on ne se sent pas menacé, juste averti! Mais pour les moutons, ça doit pas être très drôle, à moins que le but ne soit de les entraîner à la course, en fait grâce au loup et aux patous, on aura des moutons plus musclés, je me réjoui déjà Plus sérieusement du point de vue prise de poids du mouton c'est peut-être pas la meilleure méthode! Suite du raisonnement, il doit quand même être possible d'entraîner ces chiens de manière à ce qu'ils soient efficaces contre les loups, mais relativement indifférent avec les randonneurs, à moins que ces derniers ne touchent un moutons! Je n'arrive pas à croire qu'un chien ne puisse pas faire la différence à distance entre un humain et un loup et doive faire de la dissuasion active à chaque occasion, à moins que la diminution des effectifs des randonneurs ne soit aux programme de l'élevage des moutons, mais j'ose espèrer que ce genre d'idée n'est que le fruit d'un esprit quelque peu paranoïaque.

Les moutons et les bergers sont chez eux dans les pâturages et les espaces naturels / Vanille 1 janvier 2009

Bonjour, interloquée par l'article du site cdrp74.fr discutant le sujet des moutons et des patous je me permet de faire quelques remarques sur ce site traitant du sujet :
  • "Les moutons et les bergers sont chez eux dans les pâturages et les espaces naturels" : remarquons que (1) les moutons hyper concentrés et broutant le sol jusqu'à ce qu'il n'y aie plus rien à brouter n'ont rien de naturel mais sont du à un monde artificiel gérer par l'homme où tout doit être rentable jusqu'au dernier brin d'herbe! (2) "Chez eux" Voilà que le randonneur fait presque une atteinte à la propriété privée! En fait la plupart ne sont pas chez eux, mais plutôt sur leur lieu de travail, mais en fait peu importe pourvu que la montagne reste à tout le monde et ne soit pas la propriété réservée d'un lobby le défendant jalousement avec de grandes dents
  • "S'il vous impressionne trop, faites lentement demi-tour" : donc je traduit notre objectif de randonnée pédestre passe à la trappe parce qu'un patou l'a décidé, point final, il n'y a plus qu'a dire oui amen et encore mille remerciements de ne pas avoir mordu! Les muscles et les crocs prennent les commandes, très sympathique! Je précise que suivant la situation le petit randonneur n'aura pas le choix, à moins d'être suicidaire!
  • Mais comment ça se fait que ces chiens sont agressifs vis à vis des randonneurs alors qu'ils ne devraient être agressifs que vis à vis des loups ou d'autres chiens, bref tout ce qui est gros et à quatre patte avec des grandes dents! Ils n'arrivent pas à faire la différence? Je n'arrive pas à le croire, mais j'aurais plutôt tendance à penser que l'on cultive ces "qualités" qui permettent justement d'éloigner ces fichus randonneurs perturbateurs de moutons, les grands méchants randonneurs et le petit mouton rouge! A mon avis le randonneur a autant le droits à sa balade en montagne que les moutons ou que le carnivore bipède à droit à sa côtelette de moutons, il faut donc s'arranger pour faire de la cohabitation équitable et pas de la cohabitation gérée presque exclusivement par un seul des partis! Y a t-il des règles gérant les interactions entre patous, randonneurs et chemins, à priori que nenni, on attend les morsures et on agis après comme d'habitude! Et puis il y a les super grosses absurdités (je crois que c'est en train de changer) données en conseil aux berger, pas d'affection de caresses au patou, comme ça sa famille c'est les moutons et il les défend mieux et en passant le bipède devient plus facilement mordable vu qu'il ne distribue même plus de caresses, bref ces chiens risquent de devenir neurasthénique par manque d'affection ce qui n'améliore pas le contact avec les promeneurs! En Suisse plusieurs cas de morsures par des patous ont été raportés!
  • Les loups et les patous ... on dirait une course aux armements des mâchoires sauvages d'un côté et des mâchoires domestiques de l'autre, où cela va-t-il s'arrêter? J'ai quand même l'impression que l'on veut se donner une bonne conscience écologique avec le loup dans une société hyper-articicielle, c'est beau c'est sauvage! Mais ça finira bien par mordre ou pire! Et c'est pas très écologique avec tous ces chiens qui mangent comme quatre et sont de plus en plus nombreux, surtout s'ils sont nourris avec des boîtes transportées sur des centaines de kilomètres! A moins qu'ils ne se mettent de temps en temps un petit agneau sous la dent :-)
Voilà je crois que j'ai fait le tour du sujet!
Vanille