Du bord du Lac Léman au Col de Chaude 1621m
. Départ de la gare de Territet (de nombreuses autres alternatives pour rejoindre les environs de Sonchaux, partant des arrêts situés entre Glion et les Haut de Caux sur la ligne Montreux - Rochers de Naye, on substitue ainsi de la montée contre du plat), puis recherche du départ de la piste Vita situé tout près de la sortie Est du tunnel de Glion. De là, la montée se fait sur une croupe forestière constituée d'ifs, de sapins et de feuillus, qui nous mène directement à Combarosse 859 m, depuis là il faut suivre la route (quasiment déserte) jusqu'à un énorme virage où il suffit de continuer tout droit pour arriver juste au-dessous de Sonchaux 1117m, où la jonction se fait avec la route principale de Sonchaux (aussi quasiment déserte), environ 1 km en descente légère pour arriver à la route principale du Col de Chaude. A ce stade suivre la route jusqu'au point 1290, départ d'un chemin du tourisme pédestre offrant un raccourci bien venu aux énormes virages de la route, l'on débouche ensuite près de deux "chalets", et le col de Chaude est à cinq minutes de marche. La descente est très facile : retours au point 1290m par le même chemin et suivit des indications du tourisme pédestre en direction de Villeneuve.
Catégorisation : depuis le bord du lac environ 8 heures, difficulté principale due à la longueur. En hivers des avalanches se déversent systématiquement sur la route menant au col, les traverser peut être délicat si les masses neigeuses reposant sur la route sont importantes, soit par manque de stabilité, soit par un état compact et raide risquant de provoquer une chute. Consultation des bulletins d'avalanches et mesures appropriées nécessaires.
Précisions niveau risques :
- en hivers les avalanches atterrissant sur la route montant au Col de Chaude ont généralement de 3 à 4 mètres de large au moment d'atteindre la route.
- au sommet quelques blocs de neige assez imposants réussissent à arriver à des endroits inattendus, vraisemblablement pour certains en roulant partiellement! Recouverts de neige fraîche, ils forment des trous dans lesquels un randonneur sans raquettes enfonce profondément.
Remarques :
- croisé absolument personne durant 5 heures 30 de marche, étonnant pour une région aussi magnifique, mais le risque d'avalanches moyen y est probablement pour quelque chose.
- pas pris de raquettes pour économiser du poids, en fait les raquettes auraient été utile que pendant une heure de parcours du à un enfoncement de plus de 20 cm
- attention, à flanc de coteaux, les raquettes deviennent un handicap qui nous tord les chevilles, et dans les cas extrêmes on déchausse au endroits les plus critiques.
- durant cette sortie aucune avalanche suffisamment importante pour que je la perçoive ne s'est manifestée de manière active, probablement du à la relativement modeste quantité de neige, et au fait que les couloirs à risques s'étaient déjà purgés.
Alternatives d'été :
- poursuivre sur Les Rochers de Naye
- monter à la pointe d'Aveneyre et redescendre sur Roche avec une bonne partie de crêtes et de croupes, c'est très long, encore jamais fait en une seule fois
- Monter aux Rochers de Naye en train et redescendre sur Roche par les crêtes ou le contraire en partant de Roche, attention le dernier train descendant des Rochers n'est pas très tard, et la montée est longue, il faudrait donc partir très tôt et être prêt à descendre à pied jusqu'à Caux avec une lampe frontale
Horaires en ligne :
Autre point de départ de X ---> Haut de Caux
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