Galerie photo : des Cases à Rossinière en passant par le Col des Gaules et Planachaux
Une approche bucolique à partir des Cases, légère descente le long d'une petite route et puis la remontée tranquille de la petite rivière s'écoulant du barrage de l'Hongrin. Cet endroit est spécial considérant la quantité de marches intéressantes disponibles, chaque ouverture à droite ou à gauche de la rivière débouche sur une possibilité pédestre en remontant la vallée concernée.
Nous sommes toujours en train de remonter le L'Hongrin, la vue est magnifique et expose des parois rocheuses impressionnantes (c'est aussi très intéressant en hivers, particulièrement pour observer des stalactites de glace surdimensionnés) . Heureusement ces petites routes sont encore relativement épargnées par le trafic motorisé, heureusement l'accès par train depuis la région lémanique est extrêmement facile, contrairement à l'accès par route.
Après une petite demi-heure à remonter le l'Hongrin, nous arrivons à un petit pont perpendiculaire à la rivière, juste après lequel se trouve cette pente sculptée en terrasse par les nombreux ruminants qui ont profité de ses qualités nutritives. Remarquons que le chemin à cet endroit des zig-zags quelques peut exagéré, si ont le perd, il suffit généralement de monter dans la clairière pour le retrouver une cinquantaine de mètres plus haut. Profitez de regarder la vue qui s'expose vers l'arrière le long de cette petite montée, une bonne partie des Préalpes montreusiennes se dévoilent progressivement, et sont en général photogéniques par éclairage latéral.
Deux ânes juste avant le col de Gaules et juste après la ferme La Savolaire, en fait des ânes utilisés pour protéger les moutons contre d'éventuels prédateurs, en plus du chien, les moutons doivent ce sentir en sécurité, et pourtant ... Renseignements pris sur place, il paraît que les ânes se débrouillent pas mal contre les loups, l'âne charge et couvre de ruades l'imprudent canidé qui ne s'enfuirait pas! J'ai aussi entendu parlé par journal interposé d'un âne qui aurait été servis tout vivant en pâture à un loup confiné dans une petite cage (dans le cadre d'un zoo subissant des conditions de dénutrition), résultat l'âne et le loup se sont finalement très bien entendus.
Ci-dessous des photos prises pendant la deuxième randonnée juste avant l'hiver (fin octobre), comme ça on évite le petit ou gros frisson du au chien(s) de protection des moutons. On reviendra sur le sujet avec un peu plus de précision. En fait durant cette deuxième marche (faite avec quelqu'un d'autre), il faut dire que j'étais particulièrement motivé pour terminer ma petite série de photo "Traversée intégrale de Planachaux", nous n'avons croisé absolument personne, à part bien sûr aux extrémités de la randonnée! Incroyable, car l'entre saison est souvent une période idéale pour la randonnée pédestre : pas encore de neige, ciel souvent complètement dégagé, possibilité de sortir du brouillard, et puis calme tranquillité etc.
Le col des Gaules en personne, et j'ai enfin ma photo! Montée tranquille, le chemin très peu marqué, mais cette fois pas de stress alors il se suit sans problème. A partir du col deux possibilité s'offrent aux randonneur, et une troisième aux téméraires :
1) la redescende directe sur Rossinière, tout à l'ombre!
2) la montée par "l'arrête" vers Planachaux, c'est la découverte de la journée ... l'aventure commence! Attention les premiers bout de la montée nécessitent un peu de prudence, pas mal de vide à gauche et assez raide à droite sans qu'il y aie vraiment un chemin!
3) la montée sur la Dent de Corjon : pas du tout de chemin, partiellement de la grimpe, avec des cailloux qui tiennent pas bien, bref dangereux! Pas cette fois, en fait c'est déjà fait.
Le plus haut sommet de Planachaux 1925m, un petit pâturage avec une vue splendide, rien de spécial à signaler, si ce n'est la facilité de la montée
Le lac de l'Hongrin depuis Planachaux
La dent de Corjon vue depuis le premier sommet de Planachaux, on voit aussi la falaise que le passage pour monter longe plus ou moins bien. En fait faire ce genre de pseudo crête qui n'a pas trop de chemins marqués pousse à certains compromis, c'est à dire suffisamment prêt dû vide parce que c'est en général quand on s'en rapproche que la pente latérale n'est pas trop importante, mais pas trop près quand même pour minimiser les risques, tout en évitant les sapins (du côté le moins raide) qui ont eu l'excellente idée de pousser juste sur la crête.
Sur Planachaux : vue Nord Est, le nom de ce splendide paysage devrait se faire publier sous peut
Et la descente qui m'inquiétait un peu d'après la carte, mais qui est très facile, attention quand même à la falaise sur la gauche
La dernière colline avant notre descente dans le brouillard
Rossinière! Attention c'est pas tout à fait la même vue depuis le parcours, cette photo ayant été prise depuis le sommet de la dent de Corjon, mais elle donne une bonne idée de l'endroit : petit village charmant avec son lac, le Grand Chalet du peintre Balthus, de nombreuses représentations félines et pal mal de possibilités d'excursions à proximité.