Une randonnée au parcours improvisé sur place, l'intension première ayant été juste après Chavalon de traverser les ravines qui passent sous le flanc nord de La Suche1541m, mais les ravines (*1) étant particulièrement instables (*2) nous avons du rebrousser chemin. A noter que s'il s'agit juste de faire la Croix de La Lé, le mieux est de partir de l'arrêt de bus Miex, Le Flon.
Trajet depuis Miex, Le Flon : Monter au Lac Taney et le contourner par l'est avec pour premier objectif le croisement de la Pierre à l'ours, juste après le croisement monter directement vers La Dérotchia, le chemin n'est pas mentionné sur la carte, ni indiqué par un panneau jaune, mais pourtant bien présent et ce jour là fraichement tondu! La suite du chemin est indiqué clairement et permet d'atteindre la Croix en moins d'une heure. La croix étant sous le sommet le plus proche, certains seront tentés d'y aller, attention : la montée au sommet se fait en pente herbeuse très raide et une fois au sommet c'est vertigineux! Prudence! En fait le risque principal vient probablement du fait que sitôt atteint le premier sommet on en aperçoit un deuxième un mètre plus haut relié par une crête à pic de chaque côté! Attention à l'hypoglycémie, qui est très possible si l'on a fait toute la montée sans manger et que l'on s'active au maximum pour passer l'obstacle, un vertige du au manque de glucose dans le sang pourrait être fatal à cet endroit.
La descente sur Le Bouveret est bien indiquée mais très longue, surtout dans les virages des Tenasses et ceux qui suivent plus bas qui affichent un total de 21 contours sur un chemin plus ou moins identique d'un bout à l'autre et en pente relativement faible! Une fois arrivé la possibilité de rentrer en bateau sur Lausanne est très agréable grâce au changement de contexte et au temps gagné sur le trajet ferroviaire passant par St-Maurice.
(*1) : à noter que le chemin qui mène au ravines est en bon état, très large et que son accès ne nécessite pas de devoir franchir les barrières de l'usine, en fait on reste bien en dehors de cette dernière protégée par de hautes grilles! D'ailleurs très dommage de ne pas pouvoir inspecter la cheminée de plus près.
(*2) : en fait au niveau du chemin le seul moyen de traverser serait de s'y prendre de manière dynamique, en courant et en acceptant de faire descendre un joli volume de cailloux, et bien sûr un risque non négligeable de descendre avec eux. A combien se situe ce risque dans ce genre de ravine? Quel est le risque de voir la coulée s'étendre en amont et devant au point de précéder le coureur? Question ouverte.
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