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Interférences entre armée et randonnées par Randonneur 1 novembre 2009
Ne pas toucher les obus / mines découverts
La question des interférences entre armée et randonnées en tout genres est très importante, une première réflexion permet de dégager trois sujets principaux :
  1. Les zones d'exercices actifs principalement des cibles et leurs zones de sécurité qui doivent absolument être évitées durant les périodes actives.
  2. Les zones qui peuvent contenir du matériel non explosé, donc à risque potentiel d'explosion! Il peut s'agir de très vieux obus ou de matériel beaucoup plus récent suivant si l'on se trouve sur des anciennes cibles ou sur des terrains régulièrement utilisés. Signalisation des ratés : téléphonez aux autorités compétentes ou à la gendarmerie : 117. Ne manquez pas la page sur le nettoyage des anciennes cibles.
  3. La nécessité de déployer ce genre d'activités à une si grande échelle? Comme le montre le site officiel des terrains utilisés, la Suisse est en effet quadrillée de cibles militaires alpestres de dimensions généralement très impressionnantes.

A noter que l'association Mountain Wilderness développe en grande partie les même idées pour lutter contre la pollution militaire en montagne, une visite de leurs site dans ce contexte s'impose.

Eviter les zones d'exercices : contrairement à ce que l'on peut imaginer, si l'on pratique la randonnée en semaine, éviter les zones militaires actives n'est pas si facile, car les dates exactes ne sont généralement pas publiées sur Internet, par exemple les publications dans les journaux concernant la zone l'Hongrin sont beaucoup plus précises que ce qui est publié sur le site officiel de la confédération, il s'ensuit que la photocopie de ce genre d'article imprimé et leur publication sur Internet serait des plus utiles! A priori les acteurs principaux cherchant visiblement à publier au mieux ces horaires, une publication permanente sur Internet, même par des amateurs devrait être acceptée (prise de renseignement à la prochaine publication rencontrée).

Matériel non explosé :
  • Ne pas toucher! En effet toucher un obus non explosé présente un risque important pour différentes raisons :
    1. risques électro-statiques : les chaussures de randonnées étant en caoutchouc, il se peut que l'on soit chargé électriquement de manière différente par rapport au terrain environnant, il s'ensuit un risque d'étincelles à l'intérieur même de l'obus, donc peut être en contact direct avec l'explosif.
    2. les chocs sont évidement à proscrire.
  • Suivant les terrains, le risque de marcher dessus est non négligeable! Dans beaucoup de cas il ne se passera rien, mais on ne peut pas exclure que le choc soit suffisant pour faire exploser une amorce ou générer une étincelle de manière interne. A noter que normalement le risque d'étincelle électrostatique devrait être plus faible du à l'isolation du caoutchouc des semelles, mais suivant sur quoi on a marché et suivant l'état d'usure, de porosité, d'humidité etc. une neutralité électrostatique ne peut pas être garantie.
Par rapport au obus non explosés, les randonneurs ont un rôle fondamental à jouer dans le sens où ils sont directement concernés et intéressé par un environnement propres, il s'ensuit que :
  1. la signalisation des ratés est indispensable ( téléphonez aux autorités compétentes ou à la gendarmerie : 117, voir aussi notre première page sur le sujet )
  2. une observation de l'évolution de certaines zones peut s'avérer très utile, particulièrement quand les quantité d'obus à ramasser sont trop importantes pour être ramassées rapidement, il s'ensuit qu'il est parfois nécessaire de faire appel à une compagnie en cours de répétition pour ramasser une grande quantité de ratés! Mais quand et avec quel succès cela va-t-il se faire? Il s'ensuit qu'un petit feed back mis à jour sur Internet pourrait permettre de partager des information utiles sur l'évolution de ces zones (evolution-des-cibles)


Nécessité des exercices de tirs balistiques : Les atteintes à l'environnent et les risques engendrés par les obus tirés amènent forcemment à se poser la question de leurs utilités fondamentale, il peut être intéressant pour cela de comparer une liste des inconvénients et des bénéfices, en voilà une ébauche :

Inconvénients:
  • Les tirs balistiques sont les plus problématiques, car étant longue distance les cibles doivent être très grandes (tout un pan de montagne!), ce qui implique des problèmes de dispersion des déchets, de clôture de la zone etc. Des problèmes qui n'apparaîtraient pas si la zone était très localisée comme pour des essais de grenades à main.
  • Dispersion de produits toxiques dans l'environnement : plomb, substance pyrotechniques etc. Produit qui étant en altitude vont se répandre généreusement dans sources et champs en aval! Après ne nous étonnons pas si nous trouvons du plomb dans le lait et toutes sortes d'autres produits de la chaîne alimentaire.
  • Risques de ratés : un risque permanent auquel les exercices actuels rajoutent un potentiel important.
  • Stress pour la faune sauvage qui se trouve forcemment prise entre les zone de chasse et les zones d'exercices militaires.
  • Aggravation de l'érosion à force de viser des parois plus ou moins rocheuse et raides.
  • Un inconvénient majeur pour la randonnée, car cela fait des zones à éviter et des zones qui ne sont pas sympathiques en raison du bruit.
  • Un inconvénient pour certaines personnes impliquées par conscription qui préferreraient faire autre chose.
  • Un inconvénient pour l'économie qui subventionne doublement les activités militaires à l'aide des impôts et plus directement en prêtant des travailleurs durant leur cours de répétition.
Avantages:
  • Une politique d'auto-défense se doit de tester et d'entraîner ses capacités! Peut-être, mais leurs amplitudes n'est elle pas exagérée par rapport à la surface de la Suisse (il serait intéressant de comparer les pourcentages utilisés par rapport à ceux d'autres pays?). Ne serait-il pas aussi possible re remplacer les tirs réels par des simulations informatiques?
  • Cela fait des emplois : pas d'accord, la préservation de place de travail ne devrait jamais être mise en avant pour justifier des activités inutiles (en supposant qu'elle le soient), car l'ensemble de la société se voit affligé d'une triple perte : coûts inutiles, activités inutiles, et nuisances sur le terrain.
La comparaison de ces deux listes d'inconvénients et d'avantages plaide selon votre narrateur clairement en faveur d'une importante diminution des activités balistiques en montagne, voir la réduction à un seul site! Un site unique faciliterait bien les choses, car :
  • il pourrait être fermé en permanence ce qui clarifierait la zone pour tout le monde.
  • les déchets divers seraient beaucoup plus concentrés, donc plus facile à ramasser.
  • si une forte diminution des activités balistiques globale est faite en parallèle, l'environnement du site pourrait rester supportable.
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