Une randonnée effectuée sur un jour et demi et reliant le Lac de Sénin au Lac de Tseuzier. Il est possible par le Col du Brochet de faire le Wildhorn "en passant" sans mettre le pied sur un glacier ou la moindre plaque de glace, mais c'est beaucoup plus long (total de 12 heures pour la première journée), beaucoup plus difficile (haute montagne, escalade, passage à deviner etc.) et moins intéressant que la
course avec passage sur les glaciers car on est obligé de revenir par le même chemin! Explications supplémentaires en fin de page. Ces considérations exprimées et afin d'éviter qu'une lecture hâtive de cette page ne mette le lecteur pressé en danger, la première journée ci-dessous est décrite sans le Wildhorn. Malgré tout, les sentiers restent raides et même vertigineux (échelles du Col des Audannes), temps sec et pied sûr nécessaires.
Panorama morcelé mais complet depuis le sommet sud-ouest du Wildhorn :
Quelques points de repères pour le panorama : la 4ème photo (la tronquée sur la gauche compte pour 0) fait apparaître
la Plaine Morte en petite tache blanche vers le milieux supérieur de la photo et la dernière photo met en évidence le
massif des Diablerêts et la Becca d'Audon / Oldenhorn.
Photos chronologiques de la sortie :
- Cinq réflexions dans le Lac de Sénin.
- Une petite marmotte juste au bord du chemin longeant le Lac.
- Le massif des Diablerêts et l'Oldenhorn
- Petit lac sous le Col du Brochet.
- Le Col du Brochet depuis les premiers flancs du Wildhorn.
- Dernière muraille visuelle un peu plus loin sur le Wildhorn.
- La partie grimpe délicate (passage à gauche) pas évident de se rendre compte de la difficulté sur la photo.
- L'autre sommet du Wildhorn, 1 mètre plus bas mais couronné de la croix.
- Le Col des Audannes. L'agrandissement a un zoom interne sur les échelles que l'on distingue à peine à gauche de la dent.
- Levé de lune depuis la Cabanne des Audannes.
- Le Lac des Audannes à 7 heures du matin, et la Cabane des Audannes tout à droite.
- Lapias de Ténéhet.
- Hydro érosion superficielle au lapias de Ténéhet.
- Petite vue sur le Lac de Tseuzier.
Première journée : départ du Lac de Sénin en utilisant le
téléphérique Allmi / Gsteig - Sénin comme dernier propulseur mécanisé. Longez le lac par le côté est, le chemin est plus court et plus agréable que de l'autre côté qui est une route, de plus par temps ensoleillé et calme les réflexions matinales sont exceptionnelles comme l'attestent les photos ci-dessus. Le premier objectif est de rejoindre le chemin passant sur l'Arrête de l'Arpille, on peut suivre un bout de route ou couper, ce qui à été fait avec un maximum de prudence un peu en dessous du point 2400 mètres, mais après considérations supplémentaire il devrait être assez "facile" de le faire en visant directement le point 2652 mètres, ce qui constitue un petit raccourci. Une fois sur l'arrête la suivre jusqu'à la prochaine bifurcation où il faut prendre à droite pour rejoindre la zone de la Grande Gouille, puis remonter sur le Col des Audannes (très raide avec cordes et échelles), la descente depuis le Col des Audannes en direction de la cabane du même nom est nettement plus facile, mais sa représentation cartographiée est étrange (beaucoup trop sur l'arrête et peut-être que quelque chose est aussi masqué par le nom du col ?) arrivée à la Cabane des Audannes une heure + après le passage du Col.
Deuxième journée : départ de la Cabane des Audannes en direction du Col des Eaux Froide, redescendre ensuite de l'autre côté jusqu'à environ 2420 mètres d'altitude où le chemin part vers la gauche en remontant pour démarrer la traversée d'un énorme massif calcaire où un pied sûr et l'usage des mains sont indispensables, quelques marques et des cairns indiquent le chemin à suivre (il serait très difficile de s'y retrouver par brouillard!), on arrive ensuite à une bifurcation à quelques pas à peine du Lac de Ténéhet, votre narrateur était en bordure de carte et n'a pas saisi la chance d'aller jeter un coup d'oeil au lac. Descendre ensuite droit sur le Lac de Tseuzier où la randonnée peut se terminer en bus (pas beaucoup de bus et horaire à contrôler impérativement à l'avance) où en auto-stop (ou plutôt
parkingstart) si la chance est de votre côté.
Difficultés pour le Wildhorn lui même :
Il est effectivement possible de faire le Wildhorn (le sommet sud-ouest, le plus haut pour à peine un mètre, mais pas celui qui a la croix) par le Col du Brochet sans marcher sur un glacier, ni même la moindre plaque de glace, mais :
- les conditions doivent être optimums milieu-fin d'un été chaud de manière à ce que les dernières plaques aient fondues.
- il y a des passages à réaliser en grimpant, env. 100 mètres de dénivellation au total. Les prises sont moyennement faciles à trouver, mais :
- il faut veiller à rester aux bons endroits, il n'y a pas vraiment de marquage, à part un ou deux points, quelques cairns et cailloux alignés et des traces de passage (multiples suivant les endroits).
- un endroit est particulièrement exposé.
- la roche ne tient pas bien et de nombreux petits cailloux interfèrent avec les prises.
- de-escalader en solo et sans assurage quand certains le font en rappel laisse songeur.
Remarques :
- un cairn se trouve juste au milieu du chemin, en fait il barre presque le passage et donne l'impression qu'il faut passer ailleurs! Mauvaise idée ... vite compris car le terrain était très instable.
- à partir de quand faut-il abandonner si la montée est trop dure! Avoir cette idée en tête de manière claire est capitale, le terrain supérieur étant aussi inconnu on arrive au fait (en tout cas pour ce cas particulier) que la montée est plus difficile à gérer que la descente, ce qui est plutôt une bonne surprise.
- Quelques obus sur le Col du Brochet.
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