Avec un petit peu d'habitude, une carte topographique fait rêver, et l'inspiration et l'envie d'une course vient en parcourant mentalement les diverses croupes, arrêtes et vallées décrites par les ligne de dénivellations, voilà quelques unes des phases par lesquelles peut passer le randonneur à la recherche d'un nouveau parcour par simple inspection de carte :

• recherche d'une nouvelle zone, ce qui devient de plus en plus difficile à proximité de son domicile, si comme dans la plupart des cas on a commencé par des zones proches
• recherche de deux points intéressants à relier.
• examens minutieux des différentes possibilités de joindre les deux points, en ayant à l'esprit que le parcours le plus court n'est pas toujours le meilleurs.
• contrôle de la faisabilité de certains passages, contrôle éventuel de topos et de renseignements plus détaillés que ceux à disposition sur les cartes 25'000
• les chemins indiqués sont-ils toujours valables? Certaine tempête on laissé des endroits ensevelis sous les troncs pendant plusieurs années après leur passage, obstruant du même coup les chemins, ou obligeant les randonneurs à prendre deux heures pour progresser de 500 mètres sur un enchevêtrement de troncs, avec des passages à plus de 4 mètres de haut! Expérimenté cela sur les haut de Villeneuve après le passage de Lothar!
• attention aux zones militaires pendant la semaine, ils tirent volontiers au mortier, et se balader sur les crêtes bordant la zone est interdit, il y a donc le risque de faire choux blanc en constatant que la zone est barrée! Il convient donc de se renseigner au maximum et d'avoir un plan B au cas où!