Photo automne 2008 : Debout : l'ancienne croix des Merlas, qui a été sciée! La photo à été prise durant une ...
randonnée aux Merlas. Et après le coup de scie hivers 2010, photo empruntée sur
Rando-Intyamon : La Croix du Merlas
Un nouveau petit coup de stress pour la Suisse, une fois de plus quelqu'un croit devoir se déchaîner contre le Vanil Noir! Sans doute le côté médiatique de la plus haute montagne fribourgeoise permettant d'obtenir un écho important, mais quel dommage de vouloir démarrer un débat par un acte de destruction, occasion néanmoins saisie au vol par votre narrateur pour aborder le sujet des croix en montagne et d'autres marqueurs de sommets de manière factuelle afin d'y voir un peu plus clair : ainsi pour le moment les montagnes suisses comprennent sur leurs sommets dans la majorité des cas : des croix, des bornes, des pyramides métalliques, des antennes, parfois des statues du Christ (rare) et aussi rien du tout!
Les antennes pour maximiser leurs capacités d'émission et de réception ont tendance à nanifier tout ce qui est autour et qui pourrait produire des interférences, donc pas de croix géante métallique à proximité immédiate d'une grande antenne, à moins que la croix soit intégrée dans les paramètres d'émission électromagnétiques, ce qui à priori ne s'est encore jamais fait.
Les pyramides sont assez rares, mais ont un côté repoussant du au fait qu'elles cachent souvent un angle de vue considérable et qu'il n'y a pas moyen de s'adosser à leur structure pour un petit pique-nique, par comparaison les croix sont généralement plus accueillantes pour les pique-niqueurs et les antennes se situent dans une situation intermédiaire avec l'avantage de réchauffer le randonneur transit grâce à la douche électromagnétique
normalement négligeable, mais il est néanmoins prudent d'éviter de dormir à proximité immédiate d'une antenne ou d'y rester trop longtemps, ne parlons même pas d'y grimper!
Les croix outre leur aspect historique et comparées aux autres marqueurs sommitaux s'intègrent relativement bien dans le paysage, l'angle de vue absorbé est généralement très modéré, la forme se situe quelque par entre le corps humain (malheureusement du à une de ses utilisation historique) et un arbre doté d'un tronc et de deux branches, ce qui crée parfois une sorte de mimétisme avec l'environnement et les rends intéressantes à photographier, en plus de tout cela (excusez le côté terre-à-terre de l'argument) elles facilitent les piques niques qui sont agréable à côté d'une grosses structure en bois chauffée au soleil et contre laquelle on peut s'adosser confortablement (essayez de faire ça avec une pyramide métallique aux trois ou quatre pieds anguleux!), tout en étant légèrement abrité du vent.
Après ce petit tour d'horizon il convient de se pencher sur les motivations de l'auteur des déprédations contres ces croix et qui d'après Le Matin dit : "J'aimerais que les croix disparaissent, comme tout autre signe religieux, dans le canton de Fribourg ou ailleurs. Cela fait des années que je me suis fait une idée des méfaits meurtriers de l'Eglise. Je veux briser un tabou et provoquer le dialogue." :
- Le débat est lancé, mais est-ce une bonne chose ? N'a t-on pas d'autres problèmes à résoudre (santé publique, pollution etc.) autrement plus important que de se demander de quelle manière coiffer nos montagne ?
- Lancer un débat par la force dans un cas comme celui-ci est probablement la meilleure manière de radicaliser les opinions et d'aller à l'encontre des objectifs de dialogue constructif exprimés par l'auteur.
- Les sommets des montagnes comme la majorité des lieux de cultes offrent un calme propice à la sérénité et à la contemplation, il vaut certainement la peine de prendre un recul salvateur en ces endroits tout en respectant les croyances des autres, qui dans la grande majorité des cas recherchent aussi paix et sérénité, mais pas forcement exprimées de la même manière! En d'autres mots : prendre conscience du fond identique sans se formaliser sur la forme ou le symbole.